Nombreux sont les bienfaits du contact avec les animaux de compagnie. Véritable soutien psychologique, vecteur de liens sociaux, alliés santé, les compagnons à quatre pattes sont une bouffée d’air frais dans les foyers et s’inscrivent comme membres de la famille. Cependant, tous les types d’animaux n’ont ni les mêmes besoins ni les mêmes spécificités, voici quelques conseils pour faire le bon choix.
Les bonnes questions à se poser avant de franchir le pas.
Avant toute chose, il faut garder à l’esprit qu’adopter un animal de compagnie est une responsabilité et, le plus souvent, un engagement sur le long terme. Quel que soit l’animal que vous vous apprêtez à accueillir, assurez-vous qu’il ne s’agisse pas d’un coup de tête, mais d’une décision mûrie et réfléchie ! Pour étayer votre réflexion, dites-vous que vous pouvez d’ores et déjà, éliminer de votre liste les animaux auxquels vous ou un membre de la famille êtes allergiques. Ensuite, interrogez-vous sur votre mode de vie. Êtes-vous souvent en déplacement professionnel ? Partez-vous régulièrement en vacances ? S’il n’est pas impossible de voyager avec un chat ou un chien, dès lors qu’il s’agit de prendre l’avion ou de faire de longs trajets en voiture, les choses se compliquent. Demandez-vous également, ce qu’il en est de l’espace que vous avez à lui offrir. Un gros chien sans jardin ne sera que rarement heureux, de même qu’un chat en studio – même si certains le vivent très bien. En revanche, la majorité des NAC peuvent évoluer dans un espace plus restreint… Pensez aussi à votre emploi du temps. Un chien a besoin de davantage d’attention, que des oiseaux ou des poissons. La question du budget est tout autant un facteur déterminant. Assumer mensuellement le prix des croquettes et de la litière d’un chat n’est pas insurmontable, mais lorsque l’animal vieillit, il faut souvent s’attendre à devoir payer des passages réguliers chez le vétérinaire et des soins coûteux. Enfin, la longévité de l’animal est également à prendre en compte. L’engagement n’est pas le même pour un hamster que pour une tortue !
Adopter un chien : ce qu’il faut savoir.

Si le chien est souvent l’animal le plus demandé par les enfants, il nécessite un véritable investissement, et ce souvent pour une quinzaine d’années. Il a besoin de beaucoup d’espace, d’être sorti régulièrement et d’être diverti. Des cours de dressage sont également préconisés pour corriger certains troubles du comportement et améliorer les conditions de la cohabitation. Mais, toutes les races de chien – il en existe 333 – n’ont pas le même tempérament. Le caractère varie d’un individu à un autre et selon le sexe de l’animal – les femelles sont généralement plus dociles que les mâles – mais ils restent des globalement des compagnons fidèles et attachants. Chez les enfants, en plus de favoriser leur développement psychologique et leur socialisation, ils sont assimilés à des confidents voire à des amis. Pour les adultes, les chiens sont un véritable allié anti-stress et favorisent de manière générale le bien-être. La zoothérapie prend d’ailleurs de plus en plus de place dans l’accompagnement de certaines maladies. Toutefois les gros chiens réclament de longues promenades et aiment beaucoup se dépenser. Un avantage si vous êtes plutôt sportif, un inconvénient si vous ne l’êtes pas. Néanmoins, le chien est certainement l’animal avec lequel il est possible d’avoir le plus d’interactions car peu supportent de rester longtemps seuls. Et vous connaissez mon amour pour Jagger, mon jackrussel.
Le chat : une grande responsabilité.

Le chat est de loin l’animal de compagnie le plus populaire en France. Et à ce jour il y en aurait près de 14 millions dans l’Hexagone. À la différence d’un chien dont le caractère est souvent prévisible, le chat reste un animal très indépendant. S’il en existe des très câlins voire « pot de colle », d’autres ont un tempérament très solitaire, presque sauvage. Or, cette spécificité est malheureusement souvent négligée lors de l’adoption. Certaines familles s’attendent à avoir un animal très docile et affectueux, mais le résultat n’est pas toujours à la hauteur de leurs attentes. Néanmoins, il faut noter qu’un chaton – une fois sevré – s’adapte à son foyer bien plus vite qu’un chat adulte qui a déjà ses habitudes et son caractère ! Un paramètre à prendre en compte, surtout si vous avez déjà d’autres animaux de compagnie à la maison. Plus généralement, même si le chat reste très territorial, tous ne sont pas férus de sorties et certains peuvent même rester seuls, avec parcimonie cependant. Ainsi ils peuvent tout à fait vivre en appartement à condition qu’ils aient assez d’espace pour grimper et jouer. Et contrairement aux idées reçues, un chat ne représente pas un danger pour les enfants. Même s’il peut être plus turbulent dans ses jeux qu’un chien, il faut retenir que tout est une question d’éducation…
Les NAC : des animaux qui ont la cote !

Les NAC (nouveaux animaux de compagnie) regroupent un ensemble d’animaux : oiseaux, rongeurs, mais aussi espèces exotiques domestiquées : tortues, reptiles, poissons, etc. S’ils ne représentaient que 4 % des animaux de compagnie en France en 2004, l’engouement croît désormais d’année en année. Chaque type de NAC a ses caractéristiques et l’adoption d’un poisson rouge ne demande pas le même investissement que celle d’un lapin ou d’un furet. Certains animaux sont même soumis à autorisation. En matière de frais, le NAC demande généralement un budget plus faible qu’un chat ou un chien, bien que le coût d’achat puisse être équivalent à celui d’un animal de race. Ils ont aussi une espérance de vie plus faible – sauf notamment les tortures et certaines espèces de perroquets – ce qui peut être un crève-cœur surtout pour les enfants. Toute personne qui a un jour possédé un hamster sait qu’il est déchirant de faire le deuil de son hamster après seulement 1 à 2 ans de cohabitation…
Aussi, bon nombre d’espèces sont très actives la nuit. Si vous envisagez de dormir dans la même pièce que votre souris ou gerbille, il vous faudra supporter leurs agitations nocturnes ou alors avoir le sommeil très lourd ! Ils sont également, sauf exception, plus fragiles et moins manipulables. Les petits rongeurs sont par exemple déconseillés chez les jeunes enfants, exception faite pour les lapins et les cobayes qui peuvent tout à fait être de bons compagnons pour les plus jeunes. De même qu’un furet qui nécessite un grand investissement quant à son éducation. Sans compter les oiseaux ou les poissons qui n’ont tout simplement pas pour vocation à quitter leur habitat !
Les NAC restent donc davantage réservés à des adultes, à des passionnés ou à de grands enfants qui ont pour ambition d’adopter une espèce « exotique », mais qui ne nécessite pas non plus la même attention qu’un chat ou un chien. Adopter une araignée, un serpent ou un lézard est une expérience saisissante, mais s’adresse plutôt à un public avisé. Les interactions avec les NAC sont aussi généralement plus limitées, mais des oiseaux ou des poissons qui restent plutôt indépendants, sont plus simples à faire garder par un voisin durant les vacances.
Bonsoir,
Personnellement, j’ai toujours un chat. Le chat est » indépendant » tout en étant fidèle. Contrairement au chien, nul besoin de le sortir, tenir en laisse pour qu’il fasse ses » besoins » , prenne un peu l’ai etc…, les chats (les miens en tous cas) demandent à sortir quand ils en ont besoin etc…. En plus, ils sont très affectueux ….etc….
F.
Un chat choisit son maître, sa maison celle qui est mon avatar était en fait la chatte des voisins qui nous a choisi, la naissance d’un enfant ne lui a pas plu.