16 juin 2022 : Journée nationale de la santé du pied.

Organisée par l’Union Française de la Santé du Pied depuis 2003, la Journée de la Santé du pied propose aux français de rencontrer des podologues gratuitement. Une opération de prévention nécessaire puisque seuls 54% des français ont déjà consulté au moins une fois un podologue. Or, les pathologies des pieds, qu’elles soient douloureuses ou non, peuvent être à l’origine de nombreux autres maux (douleurs aux hanches, dos, genoux, etc.).

Personnellement, souffrant de deux hallux-valgus depuis des dizaines d’années et m’étant faite opérer en début 2022 d’un des deux, j’ai tout de suite réagi à cette information et il m’a semblé important de vous la partager.

16 juin : Une journée à la rencontre des podologues.

Le 16 juin, plus d’une centaine de podologues proposeront des consultations gratuites dans des lieux publics partout en France : mairies, barnums dans les centres villes, CPAM…

À cette occasion, ils délivreront conseils et diagnostics.
Pour les personnes ne pouvant se déplacer, l’UFSP étend cette journée à toute la semaine du 13 au 18 juin en proposant des téléconsultations gratuites via la plateforme Maiia.

Il est d’ores et déjà possible de prendre rendez-vous sur le lien suivant :
https://www.maiia.com/cabinet-paramedical/75015-paris/ufsp—union-francaise-pour-la-sante-dupied

Vous trouverez la liste de tous les lieux de consultation en France sur ce lien : https://www.sante-du-pied.org/nos-actions/trouver-une-action-de-prevention/

Cette année, la thématique de cette journée est plus précisément les pathologies de l’ongle.

Le nombre de patients consultant pour des problèmes liés à l’ongle est en constante augmentation ces dernières années. C’est pourquoi, les podologues de l’UFSP ont souhaité les mettre au coeur de cette journée de prévention. En effet, 50% des pathologies unguéales sont des ongles incarnés et 26% des mycoses, dans 64% des cas, ceux-ci génèrent des douleurs et encombrent à tort les urgences des hôpitaux. L’UFSP souhaite alerter sur le fait qu’un ongle rapidement soigné peut permettre d’éviter
ce genre de douleurs. Et pour cause, près de 13% des personnes atteintes attendent plus de 6 mois pour consulter. Or, plus le patient attend et plus la guérison sera longue. Actuellement, seuls 64% des
patients sont guéris après avoir subi un traitement sur leur pathologie de l’ongle. Des données qui pourraient être accrues si les consultations étaient réalisées sans trop attendre.

Pourquoi consulter un podologue ?

Cette journée de sensibilisation est également l’opportunité pour l’UFSP de rappeler que tous les français sont concernés par les pathologies liées au pied et qu’il est important de consulter régulièrement pour des visites de contrôles une fois par an.

Pour les enfants

Entre 2 et 5 ans, les pieds grandissent en moyenne d’1 centimètre par an. C’est pourquoi l’UFSP recommande une première visite chez le podologue dès 4 ans, afin d’effectuer un dépistage d’éventuels troubles de la statique du pied.

Les personnes âgées

Avec l’âge, la capacité à prendre soin de ses pieds peut être impactée. Ajouté à la réduction de l’activité physique, cela peut engendrer des pathologies importantes.
Le rôle du podologue est alors déterminant que ce soit dans le soin ou le conseil.

Les sportifs.

Les pieds des sportifs sont souvent sur-sollicités et endurent une poussée considérable à chaque foulée. Un mauvais chaussage peut générer des douleurs contraignantes sur tout le corps (genoux, hanches, dos, etc.).
Le podologue accompagne les sportifs sur la durée que ce soit dans le conseil du chaussage ou la création d’orthèses plantaires mais également de manière ponctuelle pour des maux d’ongles ou des ampoules.

Les personnes diabétiques

Le diabète entraîne une atteinte des artères et des nerfs, qui fragilise les pieds et peut générer une perte sensorielle qui retarde voire empêche la prise de conscience des maux dont souffre le patient. Les conséquences d’une lésion non traitée peuvent aller jusqu’à l’amputation.
La consultation du podologue est primordiale pour grader le « risque podologique » tout en apportant des conseils de prévention. Ces derniers ont permis de réduire d’un tiers le nombre d’amputations de patients diabétiques ces dernières années.